Histoire de la robe de mariée...

Des petites filles aux jeunes femmes ou désir des éternelles amoureuses, la robe de mariée n’a pas fini de faire rêver.

Princesse d’un jour dans une robe blanche cintrée et dansante, ou princesse mondaine, vêtue tout en élégance et sobriété, la robe de mariée se décline de diverses manières. Découvrez son art à travers les âges !

La forme

La robe de mariée a longtemps été une déclinaison embellie de la robe portée quotidiennement. On l’habillait d’accessoires et de parures (voile, traîne, bijoux, diadème, etc.) C’était l’occasion pour la future épouse de dévoiler sa plus belle robe.

Dans l’Egypte ancienne, la mariée était vêtue d’un linge en lin tissé, blanc ou écru.

En Grèce, la robe était un drapé ample et souple retenu aux épaules par des agrafes et ceinturé à la taille.

Dans l’antiquité et sous l’empire romain, la promise portait une tunique blanche que parait une ceinture rouge censée symboliser la virginité. La couronne de fleurs d’oranger ou de branche de verveines déposée sur sa tête était quant à elle un symbole de fécondité.

Au Moyen-âge, il était de coutume de mettre sa plus belle robe.

Cette tendance va se poursuivre encore longtemps avant de mettre à l’honneur les robes évasées et fastueuses que nous connaissons.

A partir du XIXe siècle, les robes raccourcissent.

Jusqu’à la 1ère guerre mondiale, les mariées ne portaient pas encore la robe blanche ou le voile. Celle-ci s’ornait de faille ou de satin porté à la taille.

Souvent il s’agissait d’une robe ancienne rénovée.

Dans les années 1950-60, les robes de mariées étaient "transformables" et pouvaient ainsi resservir. Certaines, parmi les plus distinguées, pouvaient par la suite se réadapter en robe de soirée ou de cocktail avec ajout d’étoffes ou d’accessoires.

Avec les années 60, la robe casse les règles établies et un certain anticonformisme apparaît puis elle finit par revenir à davantage de simplicité.

Aujourd’hui sobre, vaporeuse ou près du corps, la robe de mariée met en valeur celle qui l’habite.

 

La couleur

Le blanc est la couleur de référence du mariage, celle qu’on assimile inévitablement à la mariée. Mais savez-vous que cette teinte est, dans ce domaine, relativement récente ?

 Le symbole de pureté que le blanc inspire n’apparaît en réalité qu’à la fin du XVIIIe siècle.

Pendant plusieurs siècles, jusqu’au XIXe, le rouge dominait. Au Moyen-âge par exemple, le blanc n’apparaissait que dans l’ourlet. Le rouge, couleur de la joie et du plaisir, était en réalité la couleur la plus réussie des teinturiers. Elle continue d’ailleurs de répandre le bonheur en Asie.

Ce n’est qu’à la Renaissance qu’apparaît la robe blanche.

Vers 1900, on peut observer des robes bleues, gris perle, gorge de pigeon, gris tourterelle ou noires.

Mais la couleur est variable et peut se décliner encore en prune ou brun clair.

Dans la seconde moitié du XIXe, sous l’impulsion de l’Eglise, les futures épouses pratiquantes dévoilent leur virginité grâce à des tons plus clairs ou du blanc.

De 1945 aux années 90, le style de la robe redevient plus simple, de même que la couleur et les tissus imprimés osent se réimposer avec tout d’abord l’entrée du pastel puis de couleurs plus affirmées (rouge, parme…).

La couleur était en fait perçue négativement durant quelques décennies auparavant car elle était attribuée aux femmes s’étant « mal comportées » avant le mariage.

 La robe de mariée incarne donc l’esprit d’époque, tantôt simple dans son style et sa teinte, tantôt impressionnante de forme ou de couleur.

Princesse moderne, choisissez celle qui s’accordera à l’élu de votre cœur !

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